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Bio

Profil professionnel / artistique

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Je m'appelle Melchior RAVIER, je suis né à Albertville, France en 1996.

Actuellement à Mercury au coeur des montagnes en Savoie, ma vie s'articule entre sculpture et peinture.

 

Je crée essentiellement des masques, animaux et totem que je sculpte et que je peins à partir de matériaux recyclés comme des planches de skate ou encore des matériaux utilisés dans le bâtiment.

Je sculpte et je peins de manière schématique et organique en me laissant surprendre par les formes déjà existantes ou en affinant les formes brutes que j'obtiens lors de mon processus de création. 

 

J'ai tendance à qualifier mon travail de brut, primitif et coloré. 

Largement inspiré par le tatouage traditionnel, l'imagerie skate, chamanique, j'essaye de décomposer mes perceptions du monde de manière quasi cellulaire et totémique ou chaque aplat de couleur revêt une fonction (langue, oeil, gencive, dent, oreille) que le tracé noir vient unifier en un masque ou une créature. 

 

À mes yeux, l'art est un dispositif dans lequel je viens schématiser ma façon d'être présent au monde. 

 

La perfection, l'esthétique ou l'attention du détail n'est pas ce que je recherche. J'aime garder visible les "accidents" lors du processus de création, ou encore les tracés de construction/dessins préparatoires. Ils sont pour moi les témoins de mes écarts de posture par rapport à l'oeuvre qui est créée et ses différentes étapes d'existence et de création. 

Démarche 
Artistique

Ma pratique de l’art, qu’elle passe par la peinture, la sculpture ou l’art interactif me permet de m’incarner dans le monde.

L’art me permet de faire communiquer les espaces invisibles et les espaces tangibles.

Pour cela je m’approprie ce que je perçois du monde. Je le digère en trois étapes avec :

- ma sensibilité intuitive,

- mes pensées

- et la création de l’oeuvre.

L’oeuvre porte la trace de ce mouvement perpétuel, interface entre tangible et invisible. 

Les oeuvres créées deviennent alors lieu à interprétation pour les spectateurs. Ils peuvent y voir différentes formes ou créatures. 

Ce qui m’intéresse, ici, c’est l’écart perceptif entre les spectateurs. Ils restituent leur projection, par exemple en nommant les oeuvres lorsque que j’expose et échange avec eux. 

J’aime prendre pour exemple l’oeuvre de Masaki Fujihata Field Work@Alasace 2004 qui témoigne d’un écart de perception entre la frontière géopolitique franco-allemande et celle ressentie par les frontaliers. 

Dans mon travail je traite la surface de mes oeuvres avec une codification particulière. 

Je mélange formes de masques, formes totémiques et topographiques.

J’utilise de grands aplats de couleur qui représentent des territoires ou des fonctions. J’y ajoute un tracé noir, il est mon parcours dans ce territoire. Il fixe des frontières et des zones de transitions entre les aplats de couleurs. 

Ces jonctions sont toujours courbes pour y assurer une circulation permanente. Le tracé noir, englobé et englobant, est le lien entre chaque oeuvre.

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